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Les crimes de Staline... Quelles preuves ?
14 février 2012

61. Pour anéantir la réputation de Staline et de la grande révolution prolétarienne, tous les coups sont permis, bien sûr

Dans cette Introduction qui compte vingt-six pages, il nous en reste moins de quatre à parcourir. Au point où nous en sommes, il nous est très difficile de pouvoir adresser le moindre reproche à Staline. Nous n'avons pourtant guère pris d'informations hors du texte même de Robert Conquest. Et par ailleurs, nous avons utilisé, citation après citation, la quasi-totalité du contenu de chacun de ses paragraphes.

En particulier, nous n'avons rien vu des crimes et autres massacres qui sont désormais très largement repris par une "opinion publique" dûment formatée dans la haine qu'il lui faut porter - selon l'idéologie dominante - au grand représentant du pouvoir prolétarien ouvrier et paysan : Staline.

Notre étonnement est d'autant plus saisissant que La grande terreur et son auteur Robert Conquest ont joué un rôle central dans la dénonciation "documentée" de crimes qui outrepassaient très largement, nous dit-on, ceux que les nazis et leur chef vénéré Adolf Hitler ont pu eux-mêmes commettre, crimes nazis qui ont fini pas quitter complètement la mémoire collective, pour être remplacés par ceux - bien plus effroyables, paraît-il - des bolcheviks et de Staline.

Mais il nous reste tout de même encore quatre pages à regarder de près. Manifestement, le pot-aux-roses doit s'y trouver...

Avant de nous engager sur ce chemin prometteur, revenons sur les positions de principe de Robert Conquest quant aux moyens d'argumenter qui sont, selon lui, à la disposition de l'historien. Il les avait énoncées dans la Préface rédigée en 1995 dont nous avions précédemment étudié les différents thèmes. Chacune de ces affirmations vaut qu'on la lise avec attention...
"Un mythe universitaire moderne veut, en fait, que les « documents » représentent une source d'information supérieure aux récits « subjectifs » de participants directs. C'est très relatif."

"Nous ne possédons strictement aucun document (sinon deux ou trois traités, et encore, transmis de seconde main) sur la deuxième guerre punique, alors que nous sommes pourtant assez bien informés à son sujet."

"De même, les seules sources raisonnablement véridiques dont disposait un historien du stalinisme étaient les données transmises par des émigrés ou des transfuges. Toutes n'étaient pas pertinentes, et de loin, et les lacunes restaient profondes."

"À la fin des années 60, cependant, les révélations de l'époque khrouchtchévienne permirent de les compléter."

"Aucune source, qu'elle soit documentaire, de première ou de seconde main, n'est infaillible."

Comme on le voit, selon monsieur Robert Conquest, en matière de faux documents, tous les coups sont permis. Il va maintenant nous le prouver surabondamment.

 

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