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Les crimes de Staline... Quelles preuves ?
22 mars 2012

24. Le mauvais élève s'entête (sans tête ?)

Effectivement, ceux qui décidèrent de persévérer dans leur attitude d'opposition frontale et plus ou moins teintée de "complotisme" eurent à subir davantage qu'une expulsion du Parti. Voilà ce qu'en dit Robert Conquest :
"Les principaux trotskistes furent exilés." (dix-neuvième paragraphe)

Il s'agissait d'un exil intérieur. Mais, pour leur chef, cette peine ne parut pas suffire. Le voici envoyé dans l'ancienne capitale du Kazakhstan, elle-même en passe de devenir, dès 1929, la  capitale de la République socialiste soviétique kazakhe :
"En janvier 1928, Trotski fut déporté à Alma-Ata." (dix-neuvième paragraphe)

Quant à ses plus proches collaborateurs, ils sont eux aussi écartés des endroits sensi-bles :
"Rakovski, Pyatakov, Preobrajenski et un certain nombre de leurs compagnons de la gauche furent envoyés en Sibérie." (dix-neuvième paragraphe)

Tout cela ne paraît donc pas avoir été d'une excessive sévérité. Plutôt que de les sanc-tionner, il s'agissait d'obtenir de tous ces personnages qu'ils acceptent de revenir à la ligne politique définie par la majorité. Après quoi, comme dans tous les cas précédents, la mesure de contrainte deviendrait presque immédiatement caduque.

Le principal intéressé décida, quant à lui, de persister dans ce qu'il voulait afficher comme une rupture définitive avec les autorités. Voici la façon dont Robert Conquest nous présente les faits survenus un peu moins d'un an après son envoi en déportation à Alma-Ata :
"Le 16 décembre 1928, Trotski refusa de renoncer à ses activités politiques. Malgré les efforts de Boukharine, de Tomski et de Rykov, apparemment soutenus par le stalinien modéré Kouibychev, le Politburo décida de l'expulser d'URSS. Il fut arrêter le 22 jan-vier 1929 et exilé en Turquie." (vingtième paragraphe en entier)

Il y a fort à parier que le "stalinien modéré Kouibychev" agissait tout simplement dans le sens de cette modération dont Staline aura toujours fait preuve face à ce genre de dérive, et ce, jusqu'à ce que les circonstances elle-mêmes en vinssent à exiger tout autre chose.

Quoi qu'il en soit, c'est sur ces mots que s'achève cette partie dénommée par l'In-troduction : "Staline écrase la gauche", intitulé qui laisse pantois... La troisième et der-nière partie a pour titre : "Les hommes liges de Staline". Qu'allons-nous donc y trouver de si terrible ?

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