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Les crimes de Staline... Quelles preuves ?
16 mai 2012

29. La neutralité internationale active de la finance juive

     Insistant sur la neutralité des banquiers juifs occupés à financer les différents Etats-nations européens, Hannah Arendt utilise - comme nous l'avons vu précédemment - cette formule assez significative :
     "Tout cela consistait à prendre un intérêt actif aux affaires d'un associé, sans plus."

     "Intérêt... actif". Actif ?... Comme ceci, par exemple (page 241) :
     "C'est au traité de Versailles [en 1919] que les Juifs jouèrent, pour la dernière fois, ce rôle important de conseillers. Le dernier Juif qui joua un rôle éminent sur la scène nationale grâce à ses relations internationales avec des Juifs fut Walter Rathenau, malheureux ministre des Affaires étrangères de la République de Weimar. Comme devait le dire l'un de ses collègues après sa mort, il paya de sa vie le don qu'il fit à la jeune république et à ses ministres, tous complètement inconnus sur la scène internationale, de son propre prestige dans le monde de la finance et de l'appui des Juifs du monde entier."

     Et tout spécialement des Etats-Unis, comme on le devine. Derrière quoi, il y avait la terrible boîte de Pandore de la reconstitution des nationalismes européens à travers les critères définis par le président Wilson... Mais laissons cela, pour faire remarquer à quel point l'Histoire peut bafouiller : c'est bien Bernard-Henri Lévy qui a présidé au déclenchement des bombardements qui, en 2011, ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts en Libye... Un "conseil" qui en valait bien d'autres... et qu'il n'aura guère pu donner qu'en bonne entente avec les services américains spécialisés...
    
     Evitons alors de trop insister sur un "coup" qui n'était pas mal non plus et auquel le même personnage a mis les deux mains : celui qui a débouché sur l'éclatement de  la... Yougoslavie en... Etats-nations plus petits. L'internationalisme militant de la finance est décidément une belle chose aujourd'hui encore...

     Mais replongeons-nous dans un passé plus lointain, et dans les explications toujours extrêmement décapantes d'Hannah Arendt :
     "L'histoire des relations entre les Juifs et les gouvernements abonde en exemples de rapides changements d'allégeance de banquiers juifs envers des gouvernements successifs, même après des révolutions. En 1848, il fallut à peine vingt-quatre heures aux Rothschild de France pour passer du service de Louis-Philippe à celui de l'éphémère IIème République ; ils passèrent ensuite sans plus de difficultés à celui de Napoléon III puis, après la chute du Second Empire, à celui de la IIIème République, quoique, dans ce dernier cas, plus lentement. En Allemagne, pareil retournement soudain et aisé est symbolisé, après la révolution de 1918, par la politique financière des Warburg, et par les ambitions politiques fluctuantes de Walter Rathenau."

     "Retournement soudain et aisé", "ambitions politiques fluctuantes de Walter Rathenau" avec, à l'arrière-plan, le sort de quelques peuples - comme, près de cent ans plus tard, le peuple libyen... -, qu'on massacre ou qu'on fait se massacrer...

     Aussi les dénégations d'Hannah Arendt à propos du XIXème siècle sont-elles très parlantes (page 246)  :
     "La vérité est que les Rothschild avaient aussi peu de projets politiques concernant la France que les autres banquiers juifs, sans parler d'un projet précis qui aurait pu tendre, même de loin, à la guerre. Au contraire, comme les autres Juifs, ils ne s'allièrent jamais avec un gouvernement déterminé mais avec les gouvernements en place, avec l'autorité en tant que telle." 

     Ce qui s'appelle, en termes un peu plus crûs : être, toujours, du côté du manche... c'est-à-dire des puissants, de ceux qui ont les moyens, de ceux qui peuvent payer, de ceux qui peuvent frapper... Joli métier. Mais Staline, dans ce petit jeu-là, était tout simplement impossible, puisque, depuis 1917 et Lénine, la révolution bolchevique avait précisé qu'elle n'assumerait même pas la charge des "emprunts russes". Pauvre Staline...

     Mais, par ailleurs, rassurons-nous, il n'y a pas que la finance juive :

15 - Vol   

       Michel J. Cuny                            

       Editions Paroles Vives

       2011

       (459 pages, 29  port compris)

        Pour atteindre la page de commande et de paiement,

                                   c'est ici.

 

 

 

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