Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les crimes de Staline... Quelles preuves ?
3 mars 2012

43. De Lénine à Staline : la pureté d'une ligne stratégique précisément motivée

Avant de retrouver le Staline fantasmatique d'un Conquest dûment ordonné à ce qui intéressait très directement l'OTAN et la CIA de la fin de la guerre froide, lisons ce que le vrai Staline a pu écrire à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire près d'une trentaine d'années après que Lénine ait publié le texte que nous sommes occupés à analyser.

Dans Les problèmes économiques du socialisme en U.R.S.S. qu'il rédige en 1952 - lui aussi avant de disparaître un an plus tard (1953) -, Joseph Staline revient effectivement sur le sens à accorder à la Seconde Guerre mondiale du point de vue des Etats impérialistes :
"Les Etats-Unis d'Amérique comptaient mettre hors de combat leurs concurrents les plus dangereux, l'Allemagne et le Japon, s'emparer des marchés étrangers, des res-sources mondiales de matières premières et asseoir leur domination sur le monde.
La guerre cependant n'a pas donné raison à leurs espoirs. Il est vrai que l'Allemagne et le Japon ont été mis hors de combat eu tant que concurrents des trois principaux pays capitalistes : U.S.A., Grande-Bretagne, France. Mais on a vu d'autre part se détacher du système capitaliste la Chine et les pays de démocratie populaire en Europe, pour former avec l'Union soviétique un seul et vaste camp socialiste, opposé au camp du capitalisme. Le résultat économique de l'existence des deux camps opposés fut que le marché unique, universel s'est désagrégé, ce qui fait que nous avons maintenant deux marchés mondiaux parallèles qui eux aussi s'opposent l'un à l'autre."

Effectivement, en 1949, sous l'impulsion d'un certain Mao Tsé Toung, la Chine communiste était née. Ainsi, vingt-six ans plus tard, la ligne stratégique définie par Lénine quelques mois avant sa mort révélait toute sa pertinence.

L'avenir de la révolution prolétarienne avait complètement basculé de l'Occident vers l'Orient, et ce, en conséquence de la victoire soviétique au beau milieu du cadre imposé par la seconde guerre mondiale impérialiste, victoire dans laquelle la reprise par Staline des enseignements issus de Marx, Engels et Lénine était peut-être un tout petit peu pour quelque chose. C'est ce qui rend son parcours si intéressant, comme nous ne devrions pas tarder à le constater, et tout en nous appuyant sur l'analyse minutieuse des calomnies d'un Conquest...

Qui ne faisait que poursuivre le travail de destruction de l'U.R.S.S. entrepris par Khrouchtchev dès la disparition du "petit père des peuples".

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité