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Les crimes de Staline... Quelles preuves ?
3 mai 2012

G. Les conditions d'une vraie réhabilitation d'Hitler, selon Ernst Nolte

     Béni soit le tout début des années quatre-vingt, puisque, selon Ernst Nolte :
     " [...] il fut possible, à mesure que le temps passait, de revendiquer une historicisation du national-socialisme lui aussi ; on revendiquait de pouvoir souligner plus fortement qu'on ne le faisait habituellement ses traits révolutionnaires, voire de lui attribuer un rôle positif dans le processus de modernisation de la société allemande." (page 37)

     Pour nous qui avons, en France, expérimenté les charmes irrésistibles du "rôle positif de la colonisation", nous ne pouvons qu'être enchantés par cette thématique dont même les Juifs ne devraient vraiment pas s'émouvoir..., pas plus que les Arabes et autres populations noires n'ont quoi que ce soit à redouter d'un retour du colonialisme. Rien que des vieilles lunes!...

     Oh, douce mélodie du pas du tout venimeux Ernst Nolte qui, sur fond d'éternité, nous jure ses grands dieux que, que et que :
     "Il a de tout temps été injustifié de croire qu'en Allemagne un nouvel Hitler pourrait un jour entraîner de grandes masses sur des voies périlleuses et finir par mettre en oeuvre une nouvelle version d'Auschwitz ; le croire aujourd'hui est tout simplement stupide." (page 38)

     Auschwitz... Rien qu'Auschwitz ? Et pourquoi donc ?...

     Abstraction faite de la question juive que voici donc résolue pour l'éternité et à travers quelques accommodements avec la nouvelle Allemagne sur lesquels nous n'avons pas tout de suite à nous attarder, nous pénétrons aussitôt dans les verts pâturages d'une autre solution "finale" :
     "Si la peur d'une répétition de l'histoire n'a pas lieu d'être et s'il est superflu de vouloir éduquer le peuple, on devrait alors enfin pouvoir franchir le pas permettant de faire du passé national-socialiste, sous son aspect central, un sujet d'étude. Et il ne faut rechercher cet aspect central ni dans des inclinations criminelles ni dans des obsessions antisémites. Ce qu'il y a dans le national-socialisme de plus essentiel, c'est son rapport au marxisme, au communisme particulièrement, dans la forme qu'il a prise grâce à la victoire des bolcheviks au cours de la Révolution russe." (pages 38-39)

     Le communisme, voilà l'ennemi! Et non pas dans le sens restreint d'un adversaire à combattre, mais pour cette raison "exterminatrice" qu'il est, selon Ernst Nolte, le mal absolu qui justifie largement ce que nous prenions jusqu'alors pour le pire du pire :
     "Le présent ouvrage procède de l'hypothèse que le rapport de Hitler au communisme, marqué par la crainte et la haine, a effectivement été au centre de ses pulsions et de son idéologie. Il aurait simplement mis en forme, de manière particulièrement forte, ce que de nombreux contemporains, allemands ou non, ressentaient, et tous ces sentiments, toutes ces craintes auraient non seulement été intelligibles, mais aussi en grande partie compréhensibles et même justifiées jusqu'à un certain point." (page 39)

     Et jusqu'à quel point l'Europe allemande d'aujourd'hui est-elle déjà lestée de cette rénovation sournoise de son potentiel de destruction massive? Ne voit-on pas assez que cet animal blessé s'efforce de préparer ses populations au pire?

     La crise grecque elle-même n'est-elle pas d'abord due aux investissements massifs réalisés par Athènes dans un réapprovisionnement militaire qui vise la Turquie, en enjambant la comptabilité nationale grecque, en obtenant des prêts à Chypre, en Slovénie, etc., et pour le bénéfice des industries de guerre états-unienne, française, allemande, etc ?...

     Trente années déjà que monsieur Nolte et compagnie nous travaillent la conscience pour n'en faire rien que de la carpette...

     Et il paraît qu'ils sont bien proches de nous y avoir réduit(e)s...

     

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